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L’association Vivre à Grisolles, association loi 1901 a pour objet la défense de l’environnement, la protection de la nature, le maintien de la qualité de la vie, la sauvegarde du patrimoine, à Grisolles (02210) et ses environs.

 

Le syndicat départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne (Valor’Aisne) a été créé en 2002 à l’initiative du Conseil général, conformément au plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) de 2000. Valor’Aisne qui est en charge de la gestion et du traitement des déchets, regroupe de nombreuses collectivités territoriales de la population axonaise

 

Le centre de traitement et de valorisation des déchets non dangereux de Grisolles, ouvert en 2010, a fait l’objet d’une autorisation administrative en date du 18 juillet 2008. Le site comprend d’une part, une unité de transfert de déchets recyclables issus de collectes sélectives et d’autre part un centre de stockage de déchets non dangereux (80 000 tonnes par an sur une durée de 20 ans).

 

Les conditions d’acquisition du terrain remettent gravement en cause le choix du site (corridor écologique, terrain en partie dans une ZNIEFF, proximité de captages d’eau, présence d’espèces protégées faunistiques et floristiques) .

Dans son rapport de 2010, la chambre régionale des Comptes de Picardie reconnaît que: “ Dans cette affaire, le syndicat a pris un risque en laissant participer à la préparation d’une décision importante un élu intéressé. Les conséquences de cette erreur peuvent être très dommageables, compte tenu des développements en cours.

La Chambre recommande donc de veiller, à l’avenir, à la stricte neutralité des intervenants lors du processus de décision sur des sujets dont les risques de contestation sont très élevés”.

 

Les actions que nous menons depuis des années au sujet du centre de déchets de Grisolles sont parfois décriées. Certains décideurs voudraient nous tenir responsables de la dépense d’argent public de plusieurs millions d’euros engagée par Valor’Aisne pour les frais de justice et les retards pris pour les réalisations.

 

Nous ne sommes pas une poignée de personnes qui pensent « pas chez nous mais ailleurs » comme il est dit par ces mêmes décideurs, mais simplement des personnes responsables soucieuses de la préservation de l’environnement et du respect du droit.

 

Dans cette affaire, des instances administratives et pénales se sont prononcées : les remettre en cause, c’est s’attaquer aux fondements mêmes de notre République. Il est plus facile de faire porter le chapeau « à une poignée de personnes » plutôt que de faire face à ses propres responsabilités.

 

Notre association a participé à la seconde enquête publique qui s’est déroulée du 5 décembre 2012 au 16 janvier 2013, la première ayant été invalidée par le tribunal administratif faute de motivations suffisantes de la commission d’enquête (voir document annexe relatant nos observations et l’historique du site).